Le pôle observation & ressources

Le Pôle Observation a pour mission de produire et de mettre à disposition des élu·e·s et des professionnel·le·s dans leur diversité, de la connaissance qualifiée sur l’écosystème des activités culturelles et artistiques professionnelles de Nouvelle-Aquitaine et de ses territoires.

Le maintien à jour de l’annuaire régional ainsi que le suivi des tendances de l’emploi culturel et du financement public de la culture constituent le socle de notre travail d’observation. Nous effectuons également une veille élargie sur l’actualité des études régionales et nationales, afin de repérer des données de contexte ainsi que les tendances et les signaux faibles à surveiller.

Par ailleurs, des travaux d’observation ciblés sont réalisés par notre équipe en réponse aux besoins remontés du terrain. Depuis la création de la mission d’observation régionale confiée à l’agence en 2003, nous avons progressivement étoffé sa palette de connaissances et de compétences sur les plans sectoriel (différentes disciplines du spectacle vivant, les arts visuels, le livre…), territorial (lecture infrarégionale dans la mesure du possible) ou thématique (égalité professionnelle F/H, impact covid, participation, festivals, culture & ESS, écosystème de l’accompagnement,…).

Comment sont choisis nos sujets d’études ?

Nous captons continuellement les besoins d’observation pour la Nouvelle-Aquitaine, par notre travail de veille et nos échanges réguliers avec les élu·e·s et les professionnel·le·s de la culture ou leurs représentant·e·s en région.
Un Comité technique dédié à l’observation régionale de la culture — composé de plusieurs représentant·e·s de la DRAC et de la Région Nouvelle-Aquitaine — se réunit 1 à 2 fois par an pour nous aider à prioriser les besoins d’études. Et c’est in fine le Conseil d’Administration de l’association qui valide les orientations de travail et fait les arbitrages nécessaires. En effet, le démarrage d’un chantier nous engage très souvent sur un temps long (une étude s’étale entre 6 et 24 mois) et il n’est pas possible d’en faire avancer un trop grand nombre simultanément.
Par ailleurs, nous recevons de nombreuses « petites » sollicitations d’observation chaque année auxquelles nous nous efforçons de répondre dès lors que l’intérêt général ou régional est confirmé.
En dehors de ses missions régionales, L’A. a pu contribuer à des diagnostics territoriaux à la demande de collectivités.

Quelle est la finalité du travail d’observation ?

La connaissance produite vise à ce que les personnes et les structures œuvrant pour les arts et la culture en Nouvelle-Aquitaine acquièrent des repères, situent mieux l’environnement de leur activité et gagnent en autonomie. Elle vient alimenter les débats autour de l’évolution et des transformations des secteurs culturels ainsi que des politiques publiques en matière de culture. Ainsi, notre travail d’observation aide les acteur·rice·s à établir des préconisations ou à engager une réflexion prospective.

Quelles méthodes utilisons-nous ?

La production de cette connaissance nécessite pour notre équipe, une fois l’objet de recherche clarifié, d’identifier les sources de données disponibles (telles que l’Insee, Audiens ou Pôle Emploi) ou d’établir un protocole d’étude adapté pour en recueillir ou en créer de nouvelles. Les données sont vérifiées, retraitées, agrégées et comparées afin d’en réaliser une analyse. Plusieurs chantiers d’études sont menés sur des sujets très divers chaque année, nécessitant pour chacun de multiples étapes de travail, conjuguant méthodes quantitatives (afin d’établir des listes qualifiées, des chiffres clés ou une analyse statistique) et/ou qualitatives (pour une lecture des logiques d’action des personnes) issues de la sociologie. Pour compléter nos propres compétences, la sollicitation d’organisations spécialisées ou de chercheur·e·s est parfois nécessaire.


Pour une bonne appropriation des résultats, nous tenons à mettre en place des groupes de travail élargis en amont et pour un suivi tout au long de la réalisation des chantiers, en s’inspirant des principes de l’Observation Participative et Partagée (OPP), permettant par exemple la contribution de personnes ou structures directement concernées par le sujet.

Comment est restitué le fruit des recherches ?

La restitution collective et la mise en débat de nos travaux d’observation constitue une des étapes-clés. Cela peut intervenir à l’occasion de rencontres professionnelles, lors des séances de travail du COREPS Nouvelle-Aquitaine ou à l’invitation de toute instance professionnelle qui peut en faire la demande. Exemples : les réseaux culturels régionaux, le Conseil économique social environnemental régional (CESER), la Commission culture de la Région, la DRAC…
Toutes nos études abouties font l’objet d’une publication sur notre site internet. Nous nous efforçons d’adapter le format des livrables pour favoriser l’appropriation par tous·tes des résultats et des analyses.

Ce que l’observation de L’A. n’est pas :

Afin de mieux comprendre le but et les limites de l’observation culturelle en région par L’A., il convient de préciser ce qu’elle n’est pas :

  • une évaluation, qui s’interroge sur l’efficience et l’efficacité dans la réalisation d’objectifs implicites et explicites d’actions ;
  • une expertise, consultation d’expert·e·s extérieur·e·s pour mener des études de faisabilité ou des audits ;
  • une recherche en sciences sociales dont la validité s’apprécie au sein de la communauté scientifique.

L’équipe du pôle :

Thomas Vriet

Thomas Vriet

Responsable du Pôle observation et ressources

t.vriet@la-nouvelleaquitaine.fr
Stella Morin

Stella Morin

Chargée d'études

s.morin@la-nouvelleaquitaine.fr
Antoine Augeard

Antoine Augeard

Chargé d’études

a.augeard@la-nouvelleaquitaine.fr
Nadège Fortin

Nadège Fortin

Assistante des bases de données

n.fortin@la-nouvelleaquitaine.fr